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3ÈME SESSION DE L’ACADÉMIE DE L’EAU ARTOIS-PICARDIE : COMPTE-RENDU


Pour la 3ème édition de l’Académie de l’eau, le 9 mars 2023, l’Agence de l’Eau Artois-Picardie a choisi d’aborder la question des risques et conflits liés à l’eau et aggravés avec le changement climatique.


L’événement poursuit sa mission de sensibilisation et de formation aux thématiques de l’eau. Au programme de l’après-midi animée par Hélène Herzog-Stasi, consultante spécialisée dans les questions d’environnement: des interventions de deux spécialistes, une table ronde et une bonne dose d’interactivité avec le public sur les conflits d’usage liés à la gestion de l’eau à l’échelle mondiale et locale.




Dans ses propos introductifs, Thierry Vatin, Directeur Général de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie a rappelé les enjeux des Académies de l’Eau et a souligné l’émergence sur notre bassin des conflits d’usage entre les différents acteurs de l’eau, en lien avec les événements climatiques extrêmes.


Franck Galland, l’un des meilleurs experts européens sur les questions stratégiques et sécuritaires de la gestion de l’eau, a sensibilisé le public à la raréfaction des ressources en eau comme enjeu de sécurité et de stabilité de la paix à l’échelle internationale avant de zoomer sur le bassin Artois-Picardie. 




Nicolas Bauduceau, Directeur du Département Fonds Publics et Prévention à la Caisse Centrale de Réassurance a ensuite donné des indicateurs d’évolution du nombre de sinistres liés sécheresses et inondations d’ici à 2050 et les réflexions du monde des assurances sur les conditions de maintien d’un dispositif de solidarité.



La table ronde a permis de faire un focus opérationnel sur l’échelle locale avec le retour d’expérience de quatre acteurs du Bassin Artois-Picardie :




Thierry Spas, président de la Commission Locale de l’Eau Scarpe Amont a souligné l’importance de la coopération amont-aval  des territoires, ainsi que de la prévention des risques via la concertation de tous les acteurs.





Philippe Parent, directeur de l’institution intercommunale des Wateringues a présenté les caractéristiques de ce territoire particulier, constitué de polders. Concilier action de la nature et  aménagements techniques permet de gérer l’évacuation des eaux des ruisseaux et rivières vers la mer et ainsi éviter les inondations.



Pourquoi le CESER s’empare-t-il de la question de l’eau ? Parce que l’eau, c’est la vie ! Laurent Degroote, président du CESER Hauts-de-France a rappelé le rôle de cette institution : apporter un éclairage, un conseil aux élus locaux et faciliter le dialogue.




L’Homme est au cœur d’un écosystème. Danielle Mametz, présidente du SCOT Pays Cœur de Flandres  a apporté sa vision politique de la prévention des questions d’usage et a mis en avant l’importance de la solidarité à l’échelle du bassin et du « désilotage » des politiques publiques.


Enfin, Isabelle Matykowski a conclu cette 3ème session académique et a donné rendez-vous au public à l’automne prochain pour une nouvelle session sur la thématique des micropolluants.




Revivez l’intégralité de notre académie de l’eau sur : https://youtube.com/live/pNBrn7gn6A8