Cette session s’est concentrée sur la question des micropolluants, de minuscules molécules qui sévissent dans notre environnement et qui sont au cœur des préoccupations en raison de leur impact potentiellement dévastateur sur les écosystèmes.

Animé par Dorothée Moisan, spécialiste des questions climatiques et environnementales et auteure du livre “Les plastiqueurs”, l’événement a rassemblé des experts du domaine afin de partager leurs connaissances. L’objectif :  mieux appréhender les micropolluants et leurs effets sur l’environnement et explorer des solutions pour en réduire l’impact. 

Dans ses propos introductifs, Thierry Vatin, Directeur Général de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie a rappelé les objectifs des Académies de l’Eau : vulgariser l’information et élargir le cercle de partage des connaissances autour de l’eau, au vu des enjeux quantitatifs et qualitatifs liés à la ressource.

André Flajolet, président du comité de bassin Artois-Picardie a quant à lui évoqué les enjeux liés aux micropolluants dans le contexte actuel du changement climatique.

Grand témoin de cette édition, le navigateur-explorateur Patrick Deixonne a exposé les travaux de l’ONG Expédition 7ème continent, qui a pour objectif de sensibiliser à la pollution plastique des océans, peu connue du grand public, et de lutter contre cette “plastification”.

Anne Morin, directrice de la direction milieux et impacts sur le vivant à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) a ensuite apporté une définition précise des micropolluants et présenté un état des lieux de la recherche à l’international dans ce domaine.  

La matinée s’est poursuivie par un focus sur les actions engagées et à venir au niveau national par Marie-Laure Métayer, adjointe à la directrice de l’Eau et de la Biodiversité. Au travers du Plan micropolluants 2016-2021, le Plan Eau, le Plan d’actions ministériel sur les PFAS, des règles existent pour guider l’action publique, améliorer les connaissances sur le sujet et prendre en compte les attentes du grand public. 

La pollution chimique étant l’un des principaux facteurs d’érosion de la biodiversité, les conséquences sur celle-ci ainsi que sur les équilibres écosystémiques ont été présentées par Olivier Perceval, chef de service “fonctionnement, préservation et restauration des écosystèmes aquatiques” au sein de l’Office français de la biodiversité (OFB).